Cette maladie se caractérise par le nombre anormalement inférieur de cellules "rouges"dans le sang.

  Frappés de cette carence les malades sont :

- pales, très pales,quasiment livides comme sortis de la tombe,
-
froids en raison d' une mauvaise circulation du sang,
-
leurs yeux sont fragiles et sont facilement éblouis par la lumière,
- sont
souvent fatigués et donc peuvent dormir en pleine journée,
- ont des problèmes respiratoires et digestifs.

L'anémie est héréditaire ce qui expliquerait qu'on ait assimilé des familles complètes à des vampires et qu'on ait alors pu constituer de véritables arbres généalogiques de vampires.

 Ces malades ont été soupsonnés de vampirisme, ou d'etre en phase de transformation après avoir été victime d'une attaque de vampire.

En effet, ces personnes ont besoin de boire du sang pour compenser leur manque et remédier à cette fatigue permanente et cette blancheur de peau terrifiante.

 Ils boivent du sang frais qui n'a pas perdu toute ses cellules provenant en général d'animaux mais nous pouvons également imaginer qu'en des temps reculés certains aimaient à savourer de temps à autre tel un bon vin du sang humain comme notre cher Vlad.

La porphyrie se caractérise par l'absence dans les cellules du sang de pigments.

Les malades sont alors tres blancs de peau et la moindre exposition à la lumlière du soleil provoque de réelles brulures entrainant cloques et des traces irrémédiables provenant de cette atrophie de la peau.

 Comme pour l'anémie le moyen de guérir ou du moins de soulager les malades est d'effectuer des transfusions régulièrement leur permettant pour un temps de refaire le plein en sang sain et de retrouver une peau plus normale.

 S'ajoutent à ce problème de peau d'autres troubles ressemblant fortement au symptôme vampirique à savoir :

- des dents mal disposées et déchaussées
- un
teint blafard, livide et une maigreur donnant l'impression que leurs canines sont plus longues que la majorité des gens.
- une pilosité plus forte

De plus, "étrangement", le taux de personnes atteintes de cette maladie est le plus élevé en Europe de l'est...

 Quand les transfusions ne se pratiquaient pas de facon courante, nos ancêtres pratiquaient des saignées et buvaient le sang encore chaud de l'animal quand ce n'était pas le sang pur et vigoureux, plein d'energie d'un enfant ou meilleur encore d'un nourrisson.